Depuis les années 1990, le web a fait l’objet de plusieurs phases. D’abord, le web 1.0 est qualifié de traditionnel; il a surtout favorisé la distribution d’informations diffusées par des professionnels vers les utilisateurs.
Le début des années 2000 sera marqué par une grande transformation : plutôt qu’être de simples consommateurs de contenus, les utilisateurs deviennent aussi producteurs. C’est le web 2.0, le web social, caractérisé par la montée en popularité des blogues, des wikis et des réseaux sociaux, tels que Facebook et Twitter.
À compter des années 2010, le web poursuit son évolution, en proposant et en organisant les contenus de façon personnalisée pour chaque utilisateur, en fonction de sa localisation, de ses besoins, de ses goûts et de ses intérêts. Les applications deviennent mobiles et les utilisateurs sont plus connectés que jamais. Cette étape, le web 3.0, constitue le web sémantique.
Le web 4.0, dit intelligent, est perçu par certains comme une projection des mutations à venir, pour d’autres, il s’agit d’un bouleversement déjà bien enclenché. Ce « nouvel âge » du web miserait sur les avancées de l’intelligence artificielle, et l’Internet des objets, issu du web sémantique, serait poussé à son paroxysme. L’individu se trouverait alors complètement immergé dans un environnement numérique interconnecté.
Quant à anticiper l’ampleur des retombées du web 4.0 sur le monde de l’éducation et la culture numérique, bien visionnaire celui qui oserait s’avancer avec certitude…