La première génération de réseaux cellulaires (1G), apparue dans les années 1980, assurait le transport de la voix. La deuxième génération (2G) a ensuite permis l’envoi de messages textes. La troisième génération (3G), arrivée au milieu des années 2000, permettait en plus aux appareils mobiles d’accéder à Internet. Avec la popularité grandissante des plateformes de diffusion en continu et des réseaux sociaux, la demande en bande passante s’est accrue de façon exponentielle. Dès lors, les réseaux de quatrième génération (4G) ont contribué à rendre le transfert des informations plus rapide et efficace.
La cinquième génération (5G) annonce une transformation majeure dans le monde numérique. Avec des débits de connexion jusqu’à 100 fois supérieurs à la génération précédente, les réseaux 5G donneront aux objets connectés la capacité d’effectuer des tâches en temps réel, sans aucune latence, condition incontournable pour les voitures autonomes, les robots et la réalité virtuelle. D’un point de vue pédagogique, cette augmentation déterminante des vitesses de chargement et des capacités des bandes passantes agira comme un effet levier pour l’enseignement à distance, la formation autonome et la collaboration en temps réel entre apprenants.
L’avènement du réseau 5G soulève par ailleurs des enjeux éthiques, écologiques, économiques et même de santé publique. Plusieurs incertitudes demeurent quant aux impacts potentiels de la multiplication du nombre et de la puissance des antennes à haut débit sur la santé humaine et l’environnement. Les intervenants impliqués dans la mise en œuvre du 5G prévoient que son déploiement débutera en 2020.
Les activités d'animation et de perfectionnement sont diffusées sur le site de Éductive.
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