Infobésité est un mot-valise créé à partir des mots « information » et « obésité ». Surinformation et surcharge informationnelle en sont des synonymes tout aussi valables et acceptés par l’Office québécois de la langue française. De manière générale, tous ces termes désignent le fait d’être confronté à une quantité très importante d’informations provenant des médias et des systèmes connectés et dont le volume dépasse la capacité de traitement d’une personne.
Selon Eric Schmidt, ancien président de Google, nous créons toutes les 48 heures autant de contenus que nous en avons créés depuis la naissance de l’humanité jusqu’en 2003. Il n’est alors pas surprenant que l’utilisateur se sente submergé par cette quantité phénoménale de contenus. Cette surcharge peut avoir des impacts physiques et psychologiques réels tels stress, difficultés de concentration due à la surcharge cognitive, fatigue mentale et baisse de productivité, pour ne nommer que ceux-là.
Quelques astuces peuvent limiter les effets néfastes engendrés par la surcharge informationnelle : mise en place de plages horaires réservées à la déconnexion, consommation sélective de sources d’information, développement de systèmes de gestion de l’information (curation, veille stratégique, stockage organisé), tri des courriels entrants, etc.
La quantité d’informations mises à la disposition des utilisateurs continuera de croître de façon exponentielle au cours des prochaines années. Le développement de stratégies de gestion de l’information s’impose alors comme un impératif, que l’on soit natif du numérique ou que l’on ait adopté les technologies de façon plus tardive.