Le cybermalaise correspond à la sensation de malaise, semblable au mal des transports ou au mal de mer, pouvant survenir à la suite d’une utilisation prolongée des systèmes de réalité virtuelle. Les principaux symptômes sont les vertiges, les maux de tête, la fatigue oculaire, les nausées. Ce malaise se manifeste lorsqu’un conflit se produit entre la vision et le système vestibulaire logé dans l’oreille interne. Dans un casque de réalité virtuelle, le temps de traitement des images peut entraîner un léger décalage qui perturbe le sens de l’équilibre et suscite une sensation de malaise.
Pourtant, la réalité virtuelle présente un potentiel prometteur en enseignement, particulièrement dans les milieux techniques qui nécessitent des simulations pratiques dans une variété d’environnements et de contextes d’exercice professionnels.
En plus de s’assurer d’utiliser l’équipement adéquat, certaines précautions générales peuvent être prises afin d’atténuer les cybermalaises chez les étudiants, par exemple : limiter le temps total d’immersion, faire plusieurs séances courtes plutôt qu’une seule séance plus longue, les asseoir sur une chaise, positionner le casque afin de leur permettre de voir leur corps partiellement, etc. De plus, il est généralement recommandé aux personnes souffrant de problèmes médicaux particuliers (problèmes cardiaques, épilepsie, troubles psychotiques, troubles de l’équilibre) de s’abstenir de participer à des séances de réalité virtuelle. Lors de la création de la simulation, certains paramètres, tels l’utilisation d’une caméra 360 fixe, peuvent être pris en compte pour réduire les risques de cybermalaise.
Les compagnies impliquées dans la commercialisation des appareils de RV sont à pied d’œuvre pour développer des technologies offrant une immersion et des déplacements réalistes tout en limitant les effets physiques associés à l’utilisation prolongée de ces systèmes.