La biométrie désigne l’analyse des caractéristiques biologiques d’une personne destinée à valider son identité de manière irréfutable.
Ce processus d’identification repose sur le principe de la reconnaissance de caractéristiques physiologiques telles les empreintes digitales, l’iris, la rétine, la main, les empreintes vocales et l’ADN. Ces éléments offrent une preuve incontestable de l’identité puisqu’ils constituent des caractéristiques uniques qui ne peuvent être associées qu’à une seule personne.
Tel que le précisent les sites web de plusieurs cégeps québécois, les étudiants souhaitant étudier au Québec doivent consentir à ce que certaines de leurs données biométriques soient recueillies. D’autres lieux publics, comme le centre sportif de l’Université de Montréal, utilisent la biométrie pour accorder l’accès à leurs installations. Dans ce cas précis, un système de reconnaissance de la main est en place depuis 2001.
Le recours aux données biométriques à des fins de contrôle et d’identification soulève de nombreux enjeux et interrogations concernant la protection de la vie privée et le respect des droits fondamentaux. Les organismes ayant recours à la biométrie doivent par ailleurs s’assurer que le niveau de sécurité de leurs systèmes garantisse l’absence de fuit de données personnelles. Les récents événements survenus notamment au Québec dans divers secteurs bancaires et publics concernant la protection des données des citoyens laissent entrevoir la possibilité du recours à la biométrie comme mesure de sécurité additionnelle.