C’est plutôt « l’au-delà numérique » qui représente l’« Ensemble des biens et des traces numériques d’un internaute qui restent en ligne après sa mort », selon Le grand dictionnaire terminologique, qui a inclus ce terme dans le vocabulaire Des mots et des clics : #vocabulairedesréseauxsociaux. Ces biens et ces traces numériques nécessitent une prise en charge et une gestion de la part d’un tiers après le décès d’un utilisateur ou d’une utilisatrice d’internet. Il peut s’agir des courriels, des réseaux sociaux, d’un site web ou de bibliothèques virtuelles (musique, livre, etc.). Avez-vous fait l’inventaire des comptes qui devront être fermés après votre décès? Avez-vous averti une personne de confiance de l’endroit où vous conservez tous vos mots de passe? Ce sont maintenant des éléments qui s’ajoutent à la longue liste des tâches à réaliser lorsqu’il y a prise en charge de la succession d’une personne défunte. Ce n’est jamais agréable de penser à sa propre finitude, mais faites tout de même en sorte de rendre les choses plus faciles pour ceux qui vous survivront…
Office québécois de la langue française | Rubrique « Au-delà numérique »
Patrimoine Richardson | « L’au-delà numérique »