L’intégration des environnements numériques d’apprentissage (LÉA, Moodle, DECclic, etc.) dans les programmes d’enseignement, l’utilisation des plateformes d’échanges et de télécollaboration synchrone (Skype, VIA, Google Talk, Elluminate, Adobe Connect, OovoO, etc.) de même que des outils de communication asynchrone (forums, wikis, blogues, Facebook, etc.) contribuent largement au déploiement de la classe hybride, dont l’orientation se traduit par une combinaison ouverte d’activités d’apprentissage offertes en présence, en temps réel et à distance, en mode synchrone ou asynchrone.
La perspective d’apporter des solutions quant à la gestion des horaires et des ressources à l’enseignement, la possibilité d’offrir une plus grande souplesse dans l’offre de cours aux étudiants de même que l’accès aux ressources enseignantes militent d’emblée en faveur de l’implantation de la classe hybride. Toutefois, pour motiver les étudiants à participer activement aux activités pédagogiques (cours, laboratoires, stages, etc.), les enseignants et les conseillers pédagogiques sont nécessairement amenés à choisir des outils technologiques structurants dont l’utilisation pédagogique favorise l’interaction de manière à soutenir la communication et la coopération continue entre étudiants et faciliter ainsi une appropriation réussie des contenus.
La planification, l’élaboration et la gestion d’une formation ou d’un cours dispensé en mode hybride supposent au préalable de réfléchir à des aspects essentiels : le choix des applications logicielles appropriés aux critères de compétence, l’approche pédagogique à retenir (pédagogie inversée, méthodes d’évaluation, stratégies facilitant les échanges et le travail collaboratif, encadrement favorisant le respect de la propriété intellectuelle, etc.) ainsi que l’organisation des échanges et de la collaboration étudiants-étudiants et enseignant-étudiants.