Pour plusieurs établissements d’enseignement postsecondaire, l’utilisation des TIC dans la perspective d’une internationalisation de l’enseignement et de l’apprentissage fait partie intégrante de leur projet éducatif ou de leur plan stratégique.
L’arrimage de ces deux visées (TIC et internationalisation) représente un réel défi pour les enseignants intéressés à développer des projets novateurs, dont la planification et la mise en oeuvre entraînent maints questionnements : les choix technologiques à effectuer, la gestion des projets, la maîtrise des applications à utiliser par les étudiants, etc. Plusieurs enseignants ont, malgré les embûches, réussi à mettre sur pied des activités d’apprentissage enrichissantes basées sur l’utilisation de ressources technologiques facilitant l’ouverture sur le monde.
L’internationalisation et les TIC, deux perspectives présentant des caractéristiques communes : décloisonnement spatial et temporel de la salle de classe, réseautage, démocratisation et partage des compétences. À ces dimensions s’ajoutent les applications pédagogiques déjà accessibles et à la portée de tous : l’échange d’information, les activités pédagogiques à distance (cours, apprentissage, laboratoire, etc.), le jumelage classe-à-classe, l’encadrement des stages en mode synchrone et asynchrone, les séminaires en ligne.
En effet, le déploiement continu et exponentiel des outils technologiques permet l’utilisation de ressources au service de l’enseignement et de l’apprentissage ouvert sur le monde. L’expansion vertigineuse des réseaux sociaux dans le cyberespace, le développement massif d’environnements d’apprentissage synchrones (VIA, Adobe Connect, etc.) et asynchrones tels que Moodle, utilisé dans plus de 200 pays et traduit en 90 langues différentes, et le décloisonnement des serveurs dans l’infonuagique ne sont que quelques exemples des ressources disponibles pavant la voie au partage d’information « planétaire ».